Exposition Ma VERDIER
Publié par asclaambbvambialet le
Exposition Ma VERDIER – « Un brin d’immensité »
 
															L’Association Sport Culture et Loisirs d’Ambialet (ASCLA) vous invite à découvrir l’exposition de Ma Verdier, artiste plasticienne tarnaise, dans un cadre exceptionnel : l’Église Notre-Dame de Bonneval, joyau du patrimoine local. Pour la première fois, l’association investit ce lieu empreint d’histoire et de spiritualité, grâce à l’accueil bienveillant de la paroisse. Cet événement marque une étape importante pour l’ASCLA, qui espère que Un brin d’immensité sera la première d’une longue série de rendez-vous culturels destinés à faire rayonner ce site remarquable.
L’exposition Un brin d’immensité est le reflet d’un dialogue intime avec le monde naturel et les vivants. Chaque trait, chaque forme, chaque geste cherche à dévoiler « quelque chose de plus grand ».
« Je commençais l’ouvrage. Je traçais, à la peinture noire, sur la longueur d’une grande feuille, une ligne droite se terminant par trois points. L’ouverture était faite. Je ressentais l’espace du dessin et ma première dilatation. (…) Je persévérais, et ma réalité augmentait… ». Les passages entre guillemets sont des paroles de Ma Verdier.
Il y a les marches silencieuses, les sensations, les perceptions. Ma Verdier explore, écoute et ressent : « Les limites sont repoussées. Je suis émue et mue par le vide »entre » : entre les arbres, les rochers, les fleurs, les ruisseaux, les oiseaux. » Dans cette rencontre intime avec les éléments, une mythologie s’invente. « Le rocher me regarde. Les arbres me dansent et le vent s’en mêle. » Des chants, des sons, des gestes intuitifs émergent, comme un langage secret qui relie l’artiste au vivant.
Dans son atelier, les nombreuses études à la gouache en pleine nature côtoient un travail plus abstrait. Les « écritures des arbres » s’inventent en blanc sur de grandes plaques d’aluminium. Les dessins aux feutres sur carnets et les grands formats à l’huile sur toile explorent « l’espace profond » du lieu sauvage. Sur le papier et la toile, les formes colorées unissent l’infiniment petit et infiniment grand.
L’église, elle aussi, participe à ce dialogue. L’artiste prélève la terre, l’eau, les empreintes des écorces et des rochers, collecte fleurs, graines, branches, racines, feuilles et cailloux.
 
															Elle installe et organise ces fragments dans l’espace comme autant d’« écritures, prières, offrandes, liens ». Les « formes originelles », volumes en terre cuite posés sur les bancs, semblent surgir du « vide entre les arbres », tandis que les « cailloux augmentés » à la cire d’abeille indiquent une direction pour se relier au monde. Les yeux du ruisseau (cf.photo), pièce en torchis, réalisée avec de la terre et d’herbe collectées, repose sur l’autel principal de l’église.
Geste après geste, trait après trait, « l’espace profond du lieu se dévoile, coloré, joyeux, à la fois immense et proche ». Dans cette célébration de la nature, le territoire et le dessin se confondent. « Les œuvres transforment et activent l’espace de l’église, l’espace de célébration, une célébration avec et pour le monde qui nous fait. »
ASCLA – Comité des expositions
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